Contexte général et partenaires
Le projet a démarré en 2017. Il implique pour le moment
- des chercheurs en informatique de l’équipe IEIAH (Ingénierie des Environnements Informatique pour l’Apprentissage Humain) du LIUM (Laboratoire d’Informatique de Le Mans Université)
- des professionnels et parents de l’association Cocci’Bleue.
Le projet n’a pas de financement propre. Toutefois le projet a déjà pu bénéficier d’un stage de Master 2 recherche (5 mois de février 2017 à juin 2017) et d’un stage de DUT Informatique (d’avril 2018 à juin 2018), financés par le laboratoire LIUM de l’Université du Mans, et d’un postdoctorat de 12 mois (démarré en décembre 2017) financé à 50% par l’Université Bretagne-Loire et 50% l’Université du Mans.
Contexte sociétal
Le projet s’inscrit dans un cadre sociétal d’intérêt public en participant à proposer des outils-supports pour l’apprentissage des enfants autistes.
Les derniers plans autisme, les recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS), et surtout les avancées de prises en charge dans d’autres pays, ont mis en avant l’importance de l’apprentissage comme meilleur « soin » possible. Il est dorénavant reconnu qu’il faut dés-institutionnaliser les enfants autistes et permettre au plus vite leur inclusion scolaire. Pour cela l’effort doit se porter sur un diagnostic le plus précoce possible (avant 18 mois) afin de pouvoir au plus tôt proposer des prises en charges comportementales et cognitives visant l’apprentissage de compétences élémentaires nécessaires à l’inclusion scolaire.
C’est dans ce contexte que le projet se situe. Il vise à supporter la généralisation des apprentissages des compétences visuelles (appariement, tri, catégorisation, sériation, etc.) en proposant un jeu sérieux qui pourra être initié en séance avec le thérapeute et continué avec une supervision parentale à la maison.
Cette approche permet de réduire les coûts pour les familles et réduire le temps d’apprentissage pour l’enfant lorsque le travail est réalisable avec des professionnels formés aux bonnes pratiques recommandées par l’HAS, non remboursés actuellement malheureusement.